En effet, comme le monde se meut dans l’âme (car l’univers sensible n’a pas d’autre lieu que l’âme), il se meut aussi dans le temps qui appartient à cette âme. L’âme produit ses actes l’un après l’autre, dans une succession toujours variée ; avec un nouvel acte, elle engendre ce qui suit ; et en même temps qu’un autre acte de pensée qui suit le précédent, se produit un jour un événement qui n’existait pas auparavant.
PLOTIN, in Ennéades III, 7, « De l’éternité et du temps »
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on mardi 12 août 2008
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