Il semble que le marché, la collectivité des spéculateurs, à un instant donné, ne peut croire ni en une hausse ni en une baisse du marché, puisque pour chaque prix côté, il y a autant d’acheteurs que de vendeurs. L’espérance mathématique du spéculateur est nulle : à un instant donné, la probabilité d’une hausse des prix est la même que celle d’une baisse car, clairement, le prix considéré par le marché comme le plus probable est le prix courant ; si le marché en jugeait autrement, il ne coterait pas ce prix-là mais un autre prix plus élevé ou plus bas.
Louis BACHELIER
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on mardi 23 septembre 2008
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